Des impromptus artistiques, variés et inclusives au GAPAS

Saison : 2020/2021 - Artistes : Les Pinatas - Établissements : GAPAS

Rendez-vous en mai pour le début des impromptus…

L’association Les Piñatas propose des impromptus sous des formes variées et inclusives qui seront volontiers suivis de rencontres et discussions avec les publics rencontrés :

Se ruer (performance musicale par Eliott Pradot et Quentin Conrate, 30 min): Se ruer est une performance qui fait suite à une expérimentation autour de l’action de courir dans la ville la nuit. Le musicien Quentin Conrate et le performeur Eliott Pradot souhaitent y rendre compte de l’entremêlement des sensations, des espaces et des corps qu’on y rencontre. Arpentages urbains, errances et courses effrénées d’un point à l’autre de l’établissement dans lequel nous interviendrons seront ainsi au coeur de cette performance corporelle et musicale.

Gallustan (spectacle): «Gallustan c’est un petit monde peuplé de personnages, d’images et de paysages. Le décor évolue, se construit se déconstruit pour élaborer les paysages qui méneront le spectateur dans un nouveau monde. Le monde poétique du Gallustan et des personnages qui y vivent. Le gallustan est une île de la mer du Nord peut-être imaginaire, un peuple insulaire habité de musiques, de danses qui prend vie dans l’imaginaire de ceux qui la regarde. Gallustan c’est un carnaval Gallustan c’est un album photo que l’on retrouve dans une vieille armoire c’est un endroit où il fait bon vivre, Ensemble.»

S’éteindre (performance par Sarah Baraka et Eliott Pradot, 30 min): S’étreindre est un projet de danse et d’écriture qui interroge ce geste d’être pris.e dans les bras. On choisit de projeter nos corps dans des sensations et des images pour appeler le désir. On imagine la chaleur de la peau sous les doigts, une énergie puissante qui fait le trajet entre nos corps. On prend le temps de rendre le plus réel possible la présence de l’autre. On sent d’avance la trace que laissera l’autre corps.

C’est là (lecture musicale dansée par Madeline Wood, Léa Machado et Pierre-Antoine Naline, 15 min): Cette création hybride mêle lecture, musique et danse, les spectateur.ice.s sont invité.e.s à plonger dans une histoire où le corps devient arbre, où l’arbre devient corps. Au rythme du souffle et du vent, c’est un cheminement vers l’immobile, le micro, l’invisible. Cette lecture dansée est une forme simple (un musicien, une danseuse, une lectrice) et facilement adaptable en intérieur comme en extérieur.

Le langage des formes et couleurs (module musical par Pierre-Antoine Naline, 45min): Avec cette installation, il suffit de placer des formes colorées sur la surface en plexiglas du module pour déclencher une réaction sonore et visuelle. Chaque forme géométrique colorée (carré, rond et triangle) manipulée est reconnue par une caméra connectée à un micro-ordinateur, qui l’associe à un échantillon sonore (boucle musicale, extrait de voix) et à une séquence vidéo. C’est une installation ludique et interactive privilégiant le lien social réel et non virtuel. Cette installation est développée en lien étroit avec la Maison d’Accueil Spécialisée de Oignies pour être la plus inclusive possible et s’adapte à des participant.e.s n’ayant qu’une motricité partielle, sourdes ou encore aveugle.

Des Lies (Lecture performée par Sarah Baraka, 30 min): Cette lecture participative et collective propose à chacun.e de s’emparer d’un morceau du texte afin de le partager à voix haute avec les autres auditeur.ices-lecteur.ices. Ainsi, cette invitation à mêler les voix est-elle l’occasion de prendre part à un moment collectif singulier de lecture et de découverte de ce livre que chacun.e peut faire sien. Le choix de la lecture collective réside surtout dans la volonté de mettre en commun un événement qu’il m’a fallu porter seule. Ce temps pensé ensemble rétablit ainsi le souhait d’être entourée et accompagnée. A travers le texte, il est permis à chacun.e de se projeter dans le récit de sa propre histoire sans crainte, puisque ici l’intention d’en prendre soin.

Sieste musicale – L’odeur des figues chaudes ou Les beaux yeux (par Léa Machado et Pierre-Antoine Naline, 45 min):  Ces siestes musicales sont nées de la rencontre du musicien Pierre-Antoine Naline et la plasticienne Léa-Anaïs Machado. Elles racontent des bribes de vies réelles de ceux et celles ayant accepté de leur confier leur histoire. C’est une collecte, une déambulation, une plongée dans l’intime pour dévoiler les histoires cachées derrière les bouches fermées. C’est un arrêt dans la pénombre pour fermer ensemble ses yeux et se laisser percuter par les mots, pour écouter différemment. Les spectateur.ice.s sont invité.e.s à s’allonger confortablement et à se laisser porter par la musique et l’histoire.

Lecture musicale (par Frédéric Tentelier et Quentin Conrate, 30 min): Dans un environnement sonore en constante évolution, modifiant le rapport à l’espace, Frédéric Tentelier et Quentin Conrate mélangeront musique constituée de field recording et poésie. Le public placé au centre de l’écoute pourra reconstituer le fil d’une histoire qui se déroule dans de multiples espaces et temporalités ; se refermant parfois sur elle-même pour mieux se déployer ailleurs .

Ouverture d’Édition (ouverture d’édition et lecture musicale par Madeline Wood, Léa Machado, Sarah Baraka et Pierre-Antoine Naline, 30min): Les ouvertures performées des éditions Les Piñatas sont de véritables temps de découverte et de poésie mobilisant chaque sens du corps, il s’agit de découvrir chaque livre objet ensemble en l’accompagnant de lectures et de musique (avec le musicien Pierre Antoine Naline), ces moments hors du temps sont des espaces privilégiés d’échanges et d’exploration entre les artistes et le public.

Corps Forêt (création en cours): Invitation au public à venir danser, à se connecter à la nature, à la vibration de la terre en explorant textes et mouvements.

Survivre la balade (lecture par Marine Foratier, Sarah Baraka, Léa Machado et performance dansée par Mélody Bocquel, 45 min): Survivre à la balade est la dernière édition Les Piñatas, fruit de la collaboration de trois autrices (Marine Foratier, Sarah Baraka et Léa Machado), cet ouvrage traite d’arbres, de marche, de recherche, d’intime et de se laisser traverser plus qu’on ne traverse. Au fil des pages l’illustration rencontre le texte pour fusionner les forêts et n’en former plus qu’une. Nous proposons une ouverture et lecture en public de cette édition par ses autrices afin de permettre à chacun.e de pénétrer dans cet univers de manière douce et poétique. En écho, Mélody Blocquel est danseuse et marionnettiste, elle propose une exploration dansée pour nous relier à la générosité et à la sensibilité profonde du végétal. Le public est invité à sentir les vibrations des arbres dans leur corps sensible, parfois sous la terre parfois dans les hauteurs vertigineuses de la forêt.